Danses diverses
Tématé
Le Tématé est une danse de réjouissance de la région de Man, à l'ouest de la Côte d'Ivoire. Créée par les Wobés dans les années 60, le Tématé
s'inspire de la danse Kono.
Le Tématé, qui veut dire "plus beau" en Wobé, supplanta rapidement toutes les danses de la région.
Cette danse raconte l'histoire du riz, de sa plantation à sa consommation. Les pas de danse ne sont pas improvisés. Ils s'exécutent en file indienne et rappellent les gestes des différents travaux de la culture du riz.
Le Tématé est dansé par de jeunes filles coiffées d'un bonnet de cauris ; elles portent également une large ceinture de cuir à la taille.
Le Tématé, qui veut dire "plus beau" en Wobé, supplanta rapidement toutes les danses de la région.
Cette danse raconte l'histoire du riz, de sa plantation à sa consommation. Les pas de danse ne sont pas improvisés. Ils s'exécutent en file indienne et rappellent les gestes des différents travaux de la culture du riz.
Le Tématé est dansé par de jeunes filles coiffées d'un bonnet de cauris ; elles portent également une large ceinture de cuir à la taille.
Coucou
Danse venue de Guinée, le Coucou a été adoptée par les Ivoiriens. Ces derniers l'appellent la danse de l'homme fort, car les mouvements du
Coucou sont brutaux et chargés de sauts.
Kotou
Danse de réjouissance des Baoulés, ethnie située au centre ouest de la Côte d'Ivoire, le Kotou a été créé dans les années 60.
En langue Baoulé, kotou signifie "boa". En effet, l'histoire de cette danse est liée à un serpent : durant trois nuits, un boa tourna autour du village, puis il pénétra dans le poulailler d'un villageois où il vomit feuilles et divers objets. Après consultation du devin du village, il apparut que le boa voulait qu'on crée une danse en son honneur. D'où le nom de Kotou pour cette danse.
En général, le Kotou est une danse réservée aux hommes ; cependant les femmes peuvent y participer en exécutant des pas qui leurs sont propres.
Danse acrobatique, le Kotou est fait de sauts, de mouvements de toupie, de cabrioles,...
En langue Baoulé, kotou signifie "boa". En effet, l'histoire de cette danse est liée à un serpent : durant trois nuits, un boa tourna autour du village, puis il pénétra dans le poulailler d'un villageois où il vomit feuilles et divers objets. Après consultation du devin du village, il apparut que le boa voulait qu'on crée une danse en son honneur. D'où le nom de Kotou pour cette danse.
En général, le Kotou est une danse réservée aux hommes ; cependant les femmes peuvent y participer en exécutant des pas qui leurs sont propres.
Danse acrobatique, le Kotou est fait de sauts, de mouvements de toupie, de cabrioles,...
Plédou
Le Plédou est une danse de réjouissance de la région d'Oumé, au coeur de la Côte d'Ivoire. Cette danse de l'ethnie Gagou tient son nom d'un petit tam-tam. Elle se pratique en
file ou par deux.
Zagrobi
Le Zagrobi est une danse de l'ethnie Bété.
Voici l'histoire de sa naissance :
Après de nombreux jours de marche, un chasseur entre dans une forêt. Tout à coup, son oreille entend des bruits de tambours : il venait de pénétrer dans la forêt des génies, en pleine cérémonie rituelle. Cette présence humaine rend alors les génies furieux, qui prennent l'homme en chasse. Rattrapé à l'entrée du village, le chasseur est ramené dans la forêt sacrée où il est initié à la danse Zagrobi. De retour au village, le chasseur raconte son histoire aux anciens. Charmés par cette danse, ces derniers en gardent jalousement le secret et la pratiquent seulement lors des grandes cérémonies de mariage. Ainsi, le Zagrobi devint une danse réservée aux femmes mariées.
Aujourd'hui, le Zagrobi est une danse de réjouissance. Exécutée par les hommes et les femmes, cette danse se pratique lorsqu'on veut manifester sa joie. Le Zagrobi est une danse très rythmée.
Voici l'histoire de sa naissance :
Après de nombreux jours de marche, un chasseur entre dans une forêt. Tout à coup, son oreille entend des bruits de tambours : il venait de pénétrer dans la forêt des génies, en pleine cérémonie rituelle. Cette présence humaine rend alors les génies furieux, qui prennent l'homme en chasse. Rattrapé à l'entrée du village, le chasseur est ramené dans la forêt sacrée où il est initié à la danse Zagrobi. De retour au village, le chasseur raconte son histoire aux anciens. Charmés par cette danse, ces derniers en gardent jalousement le secret et la pratiquent seulement lors des grandes cérémonies de mariage. Ainsi, le Zagrobi devint une danse réservée aux femmes mariées.
Aujourd'hui, le Zagrobi est une danse de réjouissance. Exécutée par les hommes et les femmes, cette danse se pratique lorsqu'on veut manifester sa joie. Le Zagrobi est une danse très rythmée.